Last Game - AMANO Shinobu
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Bon... la dernière fois, je vous avais dit que tous les mangas figurant dans ce top ne seraient pas des shôjos... Ben là pour le coup, c'est raté. Que ce soi au niveau des codes, de la narration, de l'évolution des relations entre les personnages ou tout simplement du style graphique C'est du shôjo pur jus... À un détail près. Les deux personnages principaux :

En fait, ce shôjo a la particularité d'inverser les rôles habituellement attribués au premier rôle féminin et masculin d'un shôjo. Ainsi, on suit l'intrigue par les yeux d'un garçon et non d'une fille... De même, les caractères des deux protagonistes principaux est inversé par rapport à ce que l'on pourrait s'attendre. Un shéma classique du shojo (de merde), c'est la jeune collégienne/lycéenne secrètement amoureuse d'un beau mec inaccessible. Là, c'est assez semblable... Sauf qu'on parle d'un mec censé être inaccessible amoureux d'une fille banale (et qui a tendance à passer inaperçue)...

Et bordel, ça marche.. Parce que tous les raccourcis de scénarios habituels des shôjos sont présent... MAIS inversé. Du coup, ça passe ET c'est hilarant.

J'en dirait pas plus sur cet aspect là, ou je serais obliger de vous spoiler MAIS :

Il y a une raison pour laquelle ce manga n'est que troisième. Le postulat de base est brillant. Il joue de façon intelligente avec les clichés du genre. Mais passé la première moitié du manga ben... on retombe dans un schéma plus bien plus classique, plus mielleux et plus convenu... et c'est bien dommage. Mais rien que pour l'O.V.N.I que constitue la première partie, je vous le recommande chaudement.

Horimiya - HAGIWARA Daisuke
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Alors là... Il y a quelque chose que j'ai du mal à comprendre avec ce manga. TOUS les sites ou je l'ai trouvé le classent comme un shônen... Alors que... objectivement, il reprends absolument tous les éléments d'un shôjo... La seule différence notable, c'est le ton nettement moins niais que ces concurrents. Et c'est justement ce qui fait la force de cette oeuvre. On retiens plus le côté tranche de vie/ comédie que le côté "romance". Et pourtant, tout le manga tourne autours de ça.

Ce manga nous donne une vraie leçon d'équilibre dans sa narration. Les scènes de romances sont "mignonnes" mais pas niaises et l'humour y est léger mais sert le propos.

C'en est au point que... ben... j'ai pas vraiment d'idée de reproche à lui faire, en fait... ^^
À part peut-être le style graphique un peu convenu et déjà-vu (mais efficace et joli) qui a tendance à se faire ressembler certains personnages... Et bien entendu, ça le fait surtout sur ceux dont tu n'arrive pas à te souvenir du nom tellement ils apparaissent peu souvent (mais bon, je chipote).

Koe no Katachi - OOIMA Yoshitoki
Bon, je me suis fait récemment devancé par le chef otaku sur ce manga... Et il se trouve que son analyse est parfaitement juste. Néanmoins étant donné qu'il ne se base que sur le premier tome, qui fait essentiellement office de prologue, il a pu passer à côté de certains détails.

En fait, ce manga n'est pas uniquement situé autours de la naissance d'une romance entre deux personnages. Il aborde également le problème du handicap (ici, la surdité dont est atteinte l'une des deux protagonistes ce qui lui vaut quelques soucis pour s'intégrer au sein de ses camarades de classe). Et comme le dit si bien le chef, ce manga innove dans la mesure ou il choisit de nous montrer un point de vue extérieur sur la vision du handicap au lieu du traditionnel point de vue "intérieur" qui a vite fait de tourner au tire-larme (même si dans ce manga, c'est pas franchement ce qui manque non plus mais c'est pas trop gênant). Au delà de l'aspect "romantique, on a aussi le drame social (j'espère par contre que ce n'est quand même pas la raison pour laquelle ce manga est classé comme shônen... ça supposerait que seuls les jeunes garçons seraient amené à comprendre comme il se doit ces problématiques.


Néanmoins, on est en présence ici d'une oeuvre puissante dans son écriture et forte d'une grande justesse dans son propos. Les comportements des personnages sont très crédibles lorsqu'ils sont confrontés à la difficulté que représente la compréhension du handicap et l'acceptation parmis eux d'un enfant handicapé. Ainsi que la façon qu'ils ont de se rejeter la faute entre eux lorsqu'ils dépassent les bornes et qu'ils lui cause du tort.

Je vous laisse le lien de la critique du chef bien plus détaillée que la mienne, je suis limité en place dans mes news)

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